Ta terre est agitée, les arbres nus tracent des traits noirs sur tes plaines désertées par les oiseaux de couleurs.
Ton fleuve est sombre, des cargos charrient des tonnes de joyaux amers.
Regarde les passer mon amour, assis-toi avec ton fils sur la passerelle en bois de ta vie.
Jette un caillou dans le fleuve mais tiens toi, prends garde de ne pas tomber, emporté par le courant de tes rêves.
Ton corps.
Credit photo : Thomas Millot